Cette une du quotidien ivoirien de service public m’interpelle et me parle. Prétexte pris de la bonne santé de la signature de l’Etat de Côte d’Ivoire (???), le DG d’une régie financière lance à qui veut l’entendre la phrase qui fait la une ce samedi de Fraternité Matin. Ils se tairont les sachants et spécialistes en économie et statistiques que j’ai pour amis sur la page en raison du sacro-saint principe de l’obligation de réserves d’un fonctionnaire. Tous les pays s’endettent même les Etats-Unis (argument indigent à mes yeux). La phrase du DG est fort discutable dans un pays où la croissance est tirée par des investissements publics; lesquels sont au profit de multinationales et de quelques rares PME locales qui ont le seul mérite d’être souvent dans le premier cercle du pouvoir.Bref, c’est trop compliqué tout ça et la résignation n’est pas loin. Car en Côte d’Ivoire, on est vite fait d’être étiqueté !!!!!!! « Une affaire de « pro-pro » où les locaux n’ont pas leurs places », souligne l’artiste ivoirien Soum Bill.

Zran Fidèle GOULYZIA

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Docteur en Droit international - Ecrivain - Journaliste

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