Ami(e)s tchapalophiles,
Bien au-delà de la promotion éphémère d’une œuvre littéraire, ce qui nous lie est plus fort. Nous avons en partage des valeurs de résilience, de foi en la justice face aux tchapalocraties où qu’elles manifestent leur délirante oppression. Cette année encore, elles penseront avoir le dessus au moyen de la coercition. Mais l’illusion de la force ne prospérera pas longtemps. La marche de l’Histoire est une imbrication d’idées et de faits matériels qui réconcilient perspectives hégelienne et marxiste. La littérature comme moyen d’expression d’une idée générationnelle me parle. C’est pourquoi j’ai franchi le pas en 2019 avec #TchapaloTango. L’obsession d’être porté en triomphe dans ce domaine n’est pas mienne. Par contre, le triomphe des idées qui cristallisent ma pensée et ma démarche littéraires, j’y tiens: l’autodétermination authentique de mon peuple et des peuples opprimés par un éveil citoyen libre. Vaste programme messianique qui sonne comme du déjà entendu ! Bien sûr, il n’y a aucune pensée ex-nihilo. En revanche, chaque génération a sa part de mission à accomplir pour ne pas léguer une servitude consentie aux générations à venir. Il n’est plus possible qu’une génération ayant une technicité et un savoir-faire appréciables ne puisse pas s’approprier son propre destin. J’ai pris mes distances depuis longtemps avec l’universalisme hypocrite porté par la petite élite gauloise coptée pour se reproduire mécaniquement et qui pense avoir pouvoir de vie et de mort sur l’avenir des peuples qu’elle pense brider au moyens de liens séculaires de vassalité. Cette élite qui diffuse subtilement sa pensée dominante dans les médias, ses think-tanks et la consolide avec son pré-carré économique fait d’intouchables capitaines d’industrie joue ses dernières cartes. Cette décennie sera décisive. A la perte d’influence de puissances tutélaires sera combinée la déchéance de personnages qui se croyaient indéboulonnables. Mais il y aura mieux ! C’est la force de résilience des peuples étouffés dans leur dignité. Mes écrits transpirent cette résilience. Je crois encore aux gens simples qui partagent la fragilité de la condition humaine en tissant les lianes de la solidarité face à l’imposture des grands. Cette année, je vais finaliser mon projet de deuxième roman. Il scrute les relations entre la France et la Côte d’Ivoire, sous un angle horizontal: L’histoire d’un couple franco-ivoirien porté sur l’écologie qui décide d’installer un café associatif dans un bidonville pour aider de jeunes talents issus de familles modestes. C’est un hommage à Besançon (ville française dans l’Est) qui m’accueille depuis 5 ans et à San Pedro (ville portuaire et cacaoyère ivoirienne) où vit ma famille depuis 25 ans; Sortie pas avant le premier trimestre 2022. Pour l’heure, le défi est ailleurs.Vous êtes des milliers à n’avoir pas encore lu #TchapaloTango, votre bréviaire. Nous consacrerons cette année à sa distribution à Farafinaso.
Excellente année à toutes et à tous !
L’opprimé vaincra !
Fidèle Goulyzia, votre ami tchapalophile
