Hier, j’ai redécouvert grâce à mon ami Mathieu Richard (MatBlackvoices, animateur radio spécialiste des musiques afro et de ses diasporas sur vinyles) cette oeuvre de l’immense Rose Marie Guiraud, grande dame de la chorégraphie africaine qui a hissé très haut le drapeau ivoirien dans le monde.

Le patronyme Guiraud me plonge dans un souvenir abidjanais. Celui de Gustave Guiraud. Professeur de musique, bassiste, un pur intello. Sur le net, j’ai cherché en vain une photo de lui. Je n’ai trouvé que celle d’une page de nécrologie. Gustave Guiraud est parti dans l’anonymat le plus total en 2007. En 2006, Je passais le voir à son bureau dans l’une des grandes tours administratives du Plateau (centre des affaires de la capitale ivoirienne) avec chaque fois un cd de mon émission de jazz hebdomadaire sur Radio Amitié une chaîne de proximité dans le quartier populaire de Yopougon. On passait une bonne heure à parler de l’actualité du jazz et il se demandait ce qu’un jeune animateur de programme qui débutait dans le métier faisait dans le jazz. Je lui répondais toujours que je n’ai jamais fait comme tous ceux de ma génération. Avec Balliet Bléziri Camille, Camara Mourané, Tony Kouassi (de Fréquence 2 et Radio Côte d’Ivoire) Jean Pierre Agbré (Radio Elit) et Emmanuel Gnonka,un aîné musicien (qui m’avait présenté d’ailleurs à Gustave Guiraud), il constituait mon petit cercle d’exégète du jazz. Et puis, près de deux and plus tard, j’ai appris, comme de nombreux férus de jazz, la mort du très discret Gustave Guiraud.

Gustave Guiraud, professeur de musique, bassiste de jazz

La mort à 76 ans de Rose Marie Guiraud, cousine proche de Gustave Guiraud, fait rejaillir ces beaux souvenirs d’une passion radiophonique.

Adieu Gustave, Adieu Rose ! Vive les Guiraud !

Zran Fidèle GOULYZIA

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Docteur en Droit international - Ecrivain - Journaliste

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