On a beau avoir de la sympathie pour un membre de la dynastie qui est d’une chaleur humaine attachante, la position de principe reste sans appel: il est indécent de voir une seule intelligence familiale régenter la vie d’une nation depuis plus d’un demi-siècle. Même quand on a de brillantes idées comme la fille du président Bongo, le patronyme reste un passif dans un pays où les mapanes crient justice sociale. Je n’oublierai jamais mon contact avec le Gabon et sa jeunesse. Pas la jeunesse triée sur le volet pour des forums organisés à grands frais. Mais le Gabon des mapanes , du « couloir de la mort  » à Lalala qui se bat au quotidien pour sa dignité, ces petits commerçants du « pain au poulet national » à Louis. C’est ce Gabon de la vitalité et de l’espérance qui ne plie pas devant les injustices et ne courbe pas l’échine que je veux saluer. Le Gabon des Bongo, le Congo des Sassou, le Tchad des Déby, le Togo des Gnassingbé, Djibouti des Guelleh…( vous pouvez compléter la liste chez vous )…Un cycle s’achève. La saison des patronymes va prendre fin à Farafinaso. Celle des anonymes qu’on n’attendait pas au « fabuleux sommet » est là. ça va se faire. Chacun à son rythme et selon ses réalités.

Zran Fidèle GOULYZIA

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Docteur en Droit international - Ecrivain - Journaliste