800.000 euros à Dominique Strauss-Kahn et plus d’un million et demi d’euros à des intermédiaires de l’ombre proches de lui juste (rien à côté de ce que les communicants touchent pour offrir leurs prestations à des Etats qu’on convainc de polir « l’image internationale ») pour peser dans les négociations d’un Etat d’Afrique centrale avec le FMI. Tout simplement hallucinant ! La pratique est une coutume établie dans les cercles institutionnels qu’on croyait imperméables au clientélisme. Et il y a des intellectuels et des « technocrates » pour faire croire que ce paradigme rutilant de l’endettement exponentiel est une voie de sortie pour l’Afrique. La légende sur « les institutions fortes » est risible. Elles sont infestées d’un entre-soi qui a la prétention de parler pour les Etats et d’engager leur signature. C’est tout le mal. Au sortir de « missions spéciales » à Washington ou Bruxelles, les communicants de gouvernements autocrates nous vantent les mérites de leur chef qui vient de conclure un prêt ou des eurobonds. Cycle de servitude consentie tout simplement. Mais un autre monde est possible. Une autre Afrique décomplexée et libérée de l’entre-soi d’élites corrompues est possible. J’y crois.