J’ai un amour particulier pour la rive gauche du fleuve Congo, ses fils et filles. Pays-continent, riche de son sol, de son sous-sol mais surtout de ses Hommes. Quand le Congo s’éveillera, il entraînera tout Farafinaso dans sa dynamique de renaissance. Ce pays a donné à Farafinaso un chantre de l’autodétermination : Patrice Lumumba. On peut embastiller ceux qui incarnent la volonté des peuples de penser par eux-mêmes et pour eux-mêmes. On peut dissoudre dans de l’acide un corps qui porte cette volonté. Mais on ne tue pas la pensée en anéantissant la matière. Le Congo était « mal parti » avec l’extraversion et l’épicurisme d’une classe dirigeante qui a toujours perçu ce pays comme un gros gâteau à partager. Le temps des martyrs est révolu. Les pères ont achevé leur course dans la dignité. Mais les fossoyeurs de l’autodétermination sont toujours là. Ils se dissimulent et agissent sous le couvert de mains endogènes, de proches les plus insoupçonnés qui torpillent, court-circuitent cette volonté. Face à la servitude consentie, les fils ont l’obligation de reprendre le flambeau par une rupture intelligente, décomplexée, méthodique et structurée ; ça va se faire !