La fête de Noël, je n’y crois pas. Elle n’est pas le ferment de ma foi viscérale en Jésus Christ. Elle est le fruit d’un syncrétisme religieux qui a prospéré sur l’autel des réformes non abouties de Luther ou Calvin. Mais là n’est pas le débat ce matin! Pour le principe, je crois en la force de l’amour de Dieu pour une humanité réconciliée avec son créateur.On n’est pas riche de biens matériels ou de relations. On est riche de l’amour des autres.Je pense à ces enfants de Souanké à 800 km de Brazzaville, à cet ancien combattant de Sembe, dans le nord-ouest du Congo à 50 km de la frontière gabonaise, ou encore à mon frère Bakuelé, près de la frontière camerounaise qui m’a appris cette salutation fraternelle propre à la région.L’amour est un élan du coeur, certainement plus beau avec les gens simples de coeur, sans superficialité.