Le rapport de Human Rights Watch publié ce jeudi accable le régime équato-guinéen dans sa gestion de la manne pétrolière.Selon HRW, bras séculier des USA en matière de droits de l’Homme comme l’est la FIDH pour la France, le régime d’Obiang Nguema consacre 82% de son budget dans des projets géants d’infrastructures, et seulement 3% pour l’éducation et moins de 2% pour la santé.La base de données sur laquelle s’appuie l’ONG américaine date de 2011 (!!!????).Malabo réfute ce rapport et parle de 40% du budget consacré à la santé et à l’éducation.Pour ce que mes yeux d’étranger ont pu voir en Guinée équatoriale lors de la dernière présidentielle, le rapport de HRW est à prendre avec des pincettes.En réalité, c’est un fait que partagent tous les Etats africains.Quand ils sont dans l’opposition, les politiques africains adulent ces rapports d’ONG internationales, les brandissant comme la preuve par 9 de la gouvernance scabreuse des potentats locaux.Une fois hissés au pouvoir, ces mêmes politiques trouvent des mains et un agenda occultes derrière ces rapports. Gouvernance sous la dictée pour gouvernants extravertis ! Le renouvellement de l’offre politique sur le continent africain passe aussi par la fin de ce genre de paradigmes.