Trois ans en arrière, j’ai pu toucher du doigt à Ndjamena ce que le pétrole pouvait apporter de plus value dans la construction d’un pays, à l’occasion de la fête de la liberté du Tchad. Aujourd’hui, comme la plupart des pays producteurs d’or noir, le pays de Toumaï traverse une crise économique difficile.Le premier à reconnaître certaines erreurs de gestion, c’est le président Deby. Autant je salue ses positions souverainistes sur le CFA et la CPI, autant je salue sa lucidité sur la gestion souvent scabreuse de l’or noir: le contrat avec le géant suisse Glencore est « un marché de dupes », le Tchad aurait pu construire 2000 km de route au lieu de 3000. Trop facile de le reconnaître après coup, peut-on rétorquer. Mais dans le fameux syndicat des chefs d’Etats africains, ils ne sont pas nombreux à reconnaître leurs faux pas !!!!
