C’est la question que j’ai envie de poser à l’excellent Rodolph Adada, actuel ambassadeur du Congo en France, après les résultats du second tour des législatives de dimanche annoncés hier nuit par le ministre de l’Intérieur Zéphirin Mboulou. Parmi les dignitaires du régime de Brazzaville, il jouit d’un certain respect pour sa tempérance.Compagnon fidèle de Sassou Nguesso, il a oeuvré activement au retour d »Otshombé » aux affaires en 1997.De 2007 à 2009, alors représentant spécial conjoint de l’Organisation des Nations unies et de l’Union africaine pour le Darfour, le diplomate avait opposé un refus poli aux Etats-Unis quand il a fallu qualifier la situation au Darfour de « génocide ». Ce qui a fait date dans les milieux diplomatiques.
Pour moi, si la majorité du PCT n’est pas capable de se traduire en un règlement politique et une loi d’amnistie dans le cas de la guerre oubliée du Pool, alors pas la peine de se réjouir !
Autant les réalisations du président Sassou Nguesso depuis 2002 sont admirables et impressionnantes grâce à la municipalisation accélérée, autant la question de la redistribution équitable des richesses nationales reste entière. En le disant, je pense aux enfants des familles démunies des quartiers sud de Brazzaville, de Pointe-Noire, les enfants de Kinkala, du Pool, de la Sangha.