Que peuvent bien nous enseigner les archives et l’évolution de cette balafre historique?
D’abord, on a beau lui apposer un vernis de légitimité identitaire,l’imposition de la démocratie par les armes est une vaine entreprise qui dévore, au profit de financiers occultes et putatifs, ses propres enfants qui en savent un peu trop .
Ensuite, il n’y a aucune fierté à se vanter d’un naufrage moral collectif qui a produit des anti-valeurs dans tous les camps.Ils ont aujourd’hui tous déchanté tous ceux qui avaient fait du 19 septembre 2002 et du 11 avril 2011 ( date de l’arrestation par les gendarmes français de l’ancien président ivoirien) deux dates de l’histoire démocratique du pays. C’était faux !
Mais, quand on a fini de dire tout ça, on doit se convaincre qu’on n’ a pas non plus le droit de demeurer dans une posture statique et transmettre la haine aux générations à venir. Quand l’imposture actuelle se sera prise à son propre piège boulimique, il faudra bien que les Ivoiriens expérimentent à nouveau le vivre ensemble ! La patrie de la vraie fraternité reprendra alors toutes ses couleurs!