Ce jour-là

16 avril 2004

Disparition à Abidjan du journaliste franco-canadien

L’homme enquêtait sur des malversations dans la juteuse filiale café-cacao en Côte d’Ivoire.

Qui avait intérêt à faire disparaître le journaliste? Le beau-frère de l’ex- Première dame ou l’ancien ministre des finances Bohoun Bouabré ?
Des restes découverts à Issia, dans le centre-ouest ivoirien, ne correspondaient pas à l’ADN du journaliste.

L’ancien procureur ivoirien Tchimou Raymond avait ventilé un faisceau d’indices indiquant la présence de Kieffer sous une nouvelle identité en Israël.
Qu’a -t-on voulu cacher ? Les versions officielles de sa disparition avaient-elles été savamment tronquées pour noircir le tableau de personnalités ivoiriennes vomies par l’establishment hexagonal ?

Un seul constat: la cause semble entendue. L’affaire n’émeut plus personne au sein de la République française si prompte à exercer sa compétence personnelle dans ces situations. Les cercles d’influence ont changé et les centres d’intérêt se sont déplacés.

Ceux qui en savent un peu trop se taisent. Ils ont même peur pour leur intégrité physique. Trop d’enjeux dans le cacao ivoirien bouffé par la prédation des spéculateurs d’Abidjan, Paris, New-York et Londres ! Pschittt, aurait conclu Chirac !

Trop de cadavres dans le placard ! L’omerta sur cette affaire médiatique, 20 ans après, en dit long sur les légendes de l’Empire napoléonien qui refuse de mourir. Entre vérité. justice et gros intérêts, le choix n’est pas si difficile.

Zran Fidèle GOULYZIA

About Zran Fidèle GOULYZIA

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Docteur en Droit international - Ecrivain - Journaliste