Tous « les érudits » et « grands analystes » médiatiques s’émeuvent ce dimanche de l’alternance pacifique en cours au Ghana, saluant « la grande victoire de la démocratie ». Dans leur bulle analytique, ils s’abstiennent de reconnaître la contribution majeure du « putschiste » et » patron de junte » qu’a été Jerry Rawlings. Le militaire qui a montré la voie.
Analyser différemment la crise des démocraties à l’aune des irruptions militaires dans le champ politique, ce n’est pas accorder un blanc-seing à une « soldatesque inculte ». C’est accepter que chaque peuple a son Histoire. Que chaque peuple est libre de construire sa propre trajectoire. Et que chaque peuple mérite respect. Le temps est un juge infaillible et équitable pour tous.