Il y a trois ans, le média fleuron de l’audiovisuel extérieur français s’en donnait à cœur joie. RFI rapportait ceci: « selon le patron de l’Africom, les autorités maliennes verseraient 10 millions de dollars par mois aux mercenaires russes ». Et le général américain d’ajouter  » je ne sais pas où ils trouvent cet argent. Je pense qu’ils vont devoir échanger leurs services contre des ressources naturelles comme de l’or, des minerais et des pierres précieuses… »

Le grain de sel de l’allié outre-atlantique contre l’outrecuidance des militaires sahéliens. De la propagande bien huilée dans une guerre d’usure qui ne laisse aucun répit à ceux qui ont décidé de rompre les amarres et à qui on a décidé de faire payer l’affront de la rupture.

Au moment où Paris change de stratégie relativement à sa présence militaire dans ses anciennes colonies, et que l’Élysée use de  » politesse » en laissant des chefs d’État annoncer le départ cosmétique des forces françaises, Il faut tout juste surveiller l’activité des société militaires ou de sécurité privées. Elles sont le point de chute d’officiers ou d’hommes rompus aux missions républicaines occultes. Elles entretiennent un lien organique tacite avec l’État national. C’est bien là que se trouve le curseur d’une analyse dynamique dans le temps et l’espace.

L’ Art de renier son propre reflet dans un miroir.

Zran Fidèle GOULYZIA

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Docteur en Droit international - Ecrivain - Journaliste