Dans mes ballades estivales à la frontière suisse j’ai découvert ce produit « exotique ». Je me rapproche d’une vendeuse dans le magasin. Elle m’explique qu’un Luxembourgeois de retour du Pérou a mis sur le marché un concentré bio de gingembre qu’il fait venir des contrées lointaines sud-américaines. conditionnement fascinant pour une cible choisie: entre 29 et 34 euros ( entre 20.000 et 23000 FCFA) pour une bouteille entre 50 et 75 cl. ( ce n’est pas moi sa cible en tout cas, avec 1000 Fcfa à San Pedro, je fais du gnamancoudji ( jus de gingembre) serré-pressé de 1,5 l dans bouteille d’Awadji – eau minérale locale😇😇).
Tout part d’une idée qu’on peaufine ensuite, en acceptant d’échouer, de recommencer pour aboutir au résultat visé. Mangue, cajou, arachide, soumara, piment, citron… tellement de choses à faire et à sublimer sur la terre farafinoise, ultime réserve d’un monde fini.
J’ai arrêté de lire tous ceux qui se gargarisent d’un savoir livresque et de diplômes, tous ceux qui sont éternellement dans la complainte stérile, tous ceux qui croient avoir le bon diagnostic sans jamais l’appliquer à eux-mêmes. J’ai arrêté de lire tous ceux qui croient changer le monde avec des punchlines enragées au quotidien. Le pragmatisme qui transforme le quotidien a toutes mes faveurs.
Bravo et courage à tous les entrepreneurs d’ici et d’ailleurs. 😎😎