Choisissez votre camp !
Il y a ceux qui mâchent complaintes et récriminations
Pour sécréter in fine stérilité et amertume.
Il y a ceux qui abandonnent après avoir commencé avec enthousiasme.
Et il y a ceux qui résistent, convictions chevillées à l’âme, pour repousser les frontières de la fatalité.
Choisissez votre camp !
Ces enfants sur cette photo sont de Souanké; une localité de la région de la Sangha, dans le nord du Congo, à plus de 1000 km de Brazzaville, au cœur de la forêt équatoriale et à la frontière avec le Cameroun. Ils sont loin des proclamations télévisées, des professions de foi d’amphis et de la rutilance artificielle du pouvoir d’Etat. Mais ils gardent leur sourire et leur joie de vivre. Ils ne quémandent ni charité ni condescendance. Ils rêvent juste d’eau potable, de soins primaires de santé, d’éducation et d’un cadre d’épanouissement crée par la puissance publique. Mieux, ils aspirent légitimement à diriger un jour leur pays au même titre que les progénitures d’une certaine élite préparée à perpétuer mécaniquement le cycle de la domination des classes.
La transformation structurelle de nos communautés locales est notre responsabilité. Dire non aux dérives autocratiques et claniques et à leurs complicités exogènes qui laissent en rade des enfants sans défense.
Au nom de la redevabilité de la gestion publique, être exigeant envers nous-mêmes et envers ceux à qui nous avons confié la destinée de nos États est un principe de vie. Ce n’est pas s’engouffrer dans une logique partisane ou idéologique. Cela a un nom: veille citoyenne.
Courage à tous ceux et à toutes celles qui se battent au quotidien pour améliorer la condition des enfants dans le monde.
Zran Fidèle GOULYZIA
Citoyen libre – Ecrivain de son époque