Tu traverses le fleuve Congo, le deuxième fleuve le plus puissant au monde après l’Amazone, qui relie les deux capitales les plus proches au monde Kinshasa et Brazzaville; tu te dis mince! potentiellement ce continent a tout reçu! .Mais quand tu jettes un regard critique sur la gouvernance politique kinoise et brazzavilloise , tu en sors avec une pointe de désolation. Même constat sur le continent: Scandale hydrographique, démographique, géologique. Misère indescriptible de la masse et enrichissement sauvage d’une élite corrompue. Et puis, tu regardes le leadership du Rwandais Paul Kagame (critiquable d’ailleurs à bien des égards), tu te dis que rien n’est perdu pour ce continent. Bien au contraire! Ceux qui continuent de regarder l’Afrique sous le prisme condescendant des célébrations épisodiques et exotiques passent à côté d’une dynamique endogène irréversible poussée par une société civile authentique en pleine construction. C’est d’elle que sortira ce leadership nouveau, terreau de transformations structurelles profondes.
